Ground water methods for FR

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CreationDate2010-03-22
CreatorNathalie GARAT
Emailnathalie.garat@developpement durable.gouv.fr
DescriptionMéthodogies associées aux masses d'eau souterraine
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MD_ClassificationCode003
C_CDFR
EURBDCodeFRB2
RBD_MS_CDB2
RBDNameSambre
METADATA
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Contents

1. Identification of Ground Water Bodies
2. Methodology of Ground Water Classification
3. Ground Water Further Characterisation
4. Ground Water Map Interpretation
5. Ground Water Pressure Methodologies
6. Ground Water Impact Methodologies
7. Ground Water data gaps and uncertainties
8. GroundWater use of Exemptions





1. Identification of Ground Water Bodies

Methodology

Les principes généraux utilisés sont les suivants: Les masses d’eau sont délimitées sur la base de critères géologiques et hydrogéologiques. Une masse d’eau correspond en général à tout ou partie d’entités hydrogéologiques définies dans le référentiel BD RHF. Les limites de masses d’eau sont stables et durables. La délimitation est organisée à partir d’une typologie, basée sur la nature géologique et le comportement hydrodynamique des systèmes aquifères. Tous les captages fournissant plus de 10 m3/jour d’eau potable ou utilisés pour l’alimentation en eau potable de plus de 50 personnes, doivent être inclus dans une masse d’eau. Les masses d’eau peuvent avoir des échanges entre elles à condition qu’ils puissent être correctement appréhendés. Compte tenu de sa taille, une masse d’eau pourra présenter une certaine hétérogénéité spatiale tant au niveau de ses caractéristiques hydrogéologiques que de son état qualitatif et quantitatif. Le redécoupage des masses d’eau pour tenir compte des effets des pressions anthropiques doit rester limité. Plusieurs masses d’eau peuvent se superposer. (cf. Arrêté du 12 janvier 2010 relatif aux méthodes et aux critères à mettre en œuvre pour délimiter et classer les masses d'eau et dresser l'état des lieux prévu à l'article R. 212-3 du code de l'environnement). Ainsi, la DCE définit par masse d’eau « un volume distinct d’eau souterraine à l’intérieur d’un ou de plusieurs aquifères » ; un aquifère représentant « une ou plusieurs couches souterraines de roches ou d’autres couches géologiques d’une porosité et d’une perméabilité suffisantes pour permettre soit un courant significatif d’eau souterraine, soit le captage de quantités importantes d’eau souterraine ». Ce concept a été complété, au niveau français, par les travaux de réflexion du BRGM (Bureau de Recherches Géologiques et Minières) et du groupe national thématique « eau souterraine » de la Direction de l’Eau au Ministère de l’Ecologie et de Développement Durable (MEDD). La synthèse de ces réflexions est donnée dans un guide méthodologique (cf. Mise en oeuvre de la DCE : identification des masses d'eau souterraine - Guide méthodologique - Janvier 2003 - MEDD - Direction de l'Eau). Localement, le travail de découpage a été réalisé par un groupe de travail associant l’Agence de l’Eau Artois-Picardie et les DIREN Nord - Pas de Calais et Picardie, avec le concours du BRGM. La base de travail utilisée est le référentiel hydrogéologique BDRHF V1 défini en 1990 sur le Bassin Artois-Picardie. Globalement ce référentiel est satisfaisant, néanmoins le niveau de connaissance s’est considérablement accru sur le bassin depuis cette date, avec notamment une connaissance assez fine de la piézométrie de la nappe de la craie qui s’étend sur la majorité du territoire du bassin. La logique de découpage tient à l’appréciation de la masse d’eau comme un ensemble cohérent hydrogéologiquement. Dans le Bassin Artois-Picardie, l’unité de base est donc le bassin versant souterrain dont l’exutoire est constitué, pour les nappes libres, d’une rivière ou d’un fleuve de taille significative. Ainsi, les limites extérieures des masses d’eau sont essentiellement les crêtes piézométriques stables saisonnièrement (cf. carte 8 page 58 des annexes du SDAGE). 14 masses d’eau sont à dominante sédimentaire, 3 de type socle (Boulonnais, Avesnois, Carbonifère sous LILLE) et 1 imperméable mais localement aquifère (bordure du Hainaut). Au total, 18 masses d’eau ont donc été définies, d’une taille moyenne de 1 223 km². Toutes font l’objet de prélèvements d’eau à usage AEP supérieurs à 10 m3 / jour.

Reference

ReferenceDescriptionReferenceURLlocation



2. Methodology of Ground Water Classification



Classification matrix


PollutantOrIndicatorOtherPollutantValueLowerThresholdReportingUnitsUnitsDescriptionTrendReversalStartingPointReasonWhyNot75percentThresholdValueScale
Nitrates
5050mg/l75Member State
TotalPesticides
0.50.5µg/l75Member State
Trichloroethylene
1010µg/l75National
Tetrachloroethylene
1010µg/l75National
Cadmium
55µg/l75National
Mercury
11µg/l75National
Lead
1010µg/l75RBD
Ammonium
0.50.5mg/l75RBD
Arsenic
2020µg/l75RBD
Sulphate
250250mg/l75Groundwater body
Chloride
250250mg/l75Groundwater body
Conductivity
10001000µS/cm75Groundwater body
99-99-9Somme des 4 HAP : benzo[b]fluoranthène, benzo[k]fluoranthène, benzo[g,h,i]pérylène, indéno[1,2,3-cd]pyrène
0.10.1µg/l75National
99-99-9Somme de chloroforme, bromoforme, dibromochloromethane et bromodichloromethane
100100µg/l75National
99-99-9Sum of Trichloroethylene and Tetrachloroethylene concentrations
1010µg/l75National
71-55-61,1,1-trichloroethane
200200µg/l75National
75-34-31,1-dichloroethane
3030µg/l75National
75-35-41,1-dichloroethylene
3030µg/l75National
107-06-21,2-dichloroethane
33µg/l75National
107-06-21,2-dichloroethylene
5050µg/l75National
78-87-51,2-dichloropropane
4040µg/l75National
7429-90-5Aluminium
200200µg/l75National
7440-36-0Antimony
55µg/l75National
71-43-2Benzene
11µg/l75National
50-32-8Benzo(a)pyrène
0.010.01µg/l75National
56-23-5Carbon tetrachloride
44µg/l75National
7440-47-3Chromium (total)
5050µg/l75National
541-73-1Dichlorobenzene-1,2
10001000µg/l75National
106-46-7Dichlorobenzene-1,4
300300µg/l75National
75-09-2Dichloromethane
2020µg/l75National
100-41-4Ethylbenzene
300300µg/l75National
7439-89-6Iron
200200µg/l75National
7439-96-5Manganese
5050µg/l75National
7440-02-0Nickel
2020µg/l75National
37680-73-2PCB 101
0.50.5µg/l75National
31508-00-6PCB 118
0.50.5µg/l75National
35065-28-2PCB 138
0.50.5µg/l75National
35065-27-1PCB 153
0.50.5µg/l75National
35065-29-3PCB 180
0.50.5µg/l75National
7012-37-5PCB 28
0.50.5µg/l75National
35693-99-3PCB 52
0.50.5µg/l75National
108-88-3Toluene
700700µg/l75National
75-01-4Vinyl chloride
0.50.5µg/l75National
1330-20-7Xylene
500500µg/l75National



Details

ClassificationMatrixNitrates5050mg/l75Member StateTotalPesticides0.50.5µg/l75Member StateTrichloroethylene1010µg/l75NationalTetrachloroethylene1010µg/l75NationalCadmium55µg/l75NationalMercury11µg/l75NationalLead1010µg/l75RBDAmmonium0.50.5mg/l75RBDArsenic2020µg/l75RBDSulphate250250mg/l75Groundwater bodyChloride250250mg/l75Groundwater bodyConductivity10001000µS/cm75Groundwater body99-99-9Somme des 4 HAP : benzo[b]fluoranthène, benzo[k]fluoranthène, benzo[g,h,i]pérylène, indéno[1,2,3-cd]pyrène0.10.1µg/l75National99-99-9Somme de chloroforme, bromoforme, dibromochloromethane et bromodichloromethane100100µg/l75National99-99-9Sum of Trichloroethylene and Tetrachloroethylene concentrations1010µg/l75National71-55-61,1,1-trichloroethane200200µg/l75National75-34-31,1-dichloroethane3030µg/l75National75-35-41,1-dichloroethylene3030µg/l75National107-06-21,2-dichloroethane33µg/l75National107-06-21,2-dichloroethylene5050µg/l75National78-87-51,2-dichloropropane4040µg/l75National7429-90-5Aluminium200200µg/l75National7440-36-0Antimony55µg/l75National71-43-2Benzene11µg/l75National50-32-8Benzo(a)pyrène0.010.01µg/l75National56-23-5Carbon tetrachloride44µg/l75National7440-47-3Chromium (total)5050µg/l75National541-73-1Dichlorobenzene-1,210001000µg/l75National106-46-7Dichlorobenzene-1,4300300µg/l75National75-09-2Dichloromethane2020µg/l75National100-41-4Ethylbenzene300300µg/l75National7439-89-6Iron200200µg/l75National7439-96-5Manganese5050µg/l75National7440-02-0Nickel2020µg/l75National37680-73-2PCB 1010.50.5µg/l75National31508-00-6PCB 1180.50.5µg/l75National35065-28-2PCB 1380.50.5µg/l75National35065-27-1PCB 1530.50.5µg/l75National35065-29-3PCB 1800.50.5µg/l75National7012-37-5PCB 280.50.5µg/l75National35693-99-3PCB 520.50.5µg/l75National108-88-3Toluene700700µg/l75National75-01-4Vinyl chloride0.50.5µg/l75National1330-20-7Xylene500500µg/l75National
ThresholdEstablishmentSummaryLa DCE fixe de façon sommaire les conditions d’évaluation de l’état chimique des masses d’eau souterraine. La directive 2006/118/CE du 12 décembre 2006 sur la protection des eaux souterraines contre la pollution et la détérioration est venue compléter certaines notions. La directive 2006/118 fixe des normes de qualité à l’échelle européenne pour les nitrates (50 mg/l) et les pesticides (par substance : 0,1 μg/l, et total : 0,5 μg/l), et elle impose aux États Membres d’arrêter au niveau national, au niveau du district ou de la masse d’eau des valeurs-seuils pour une liste minimum de paramètres présentant un risque pour les masses d’eau souterraine (échéance : 22 décembre 2008). Dans le cas des nitrates et des pesticides, comme le précise la directive 2006/118/CE, « lorsque, pour une masse d’eau souterraine donnée, on considère que les normes de qualité pourraient empêcher de réaliser les objectifs environnementaux définis à l’article 4 de la directive 2000/60/CE pour les eaux de surface associées, ou entraîner une diminution significative de la qualité écologique ou chimique de ces masses, ou un quelconque dommage significatif aux écosystèmes terrestres qui dépendent directement de la masse d’eau souterraine, des valeurs seuils plus strictes sont établies […] ». Autrement dit, si ces valeurs sont insuffisantes pour garantir le bon état écologique et/ou chimique des masses d’eau de surface et des écosystèmes terrestres associés alors une valeur inférieure peut être retenue. Pour les autres paramètres, dans l’objectif de protéger la santé humaine et l’environnement, la liste des valeurs-seuils, définies dans les SDAGE, sera modifiée par retrait ou ajout de valeurs-seuils au vu de nouvelles informations sur les polluants, groupes de polluants ou indicateurs de pollution. Les valeurs seuils peuvent être supprimées de la liste lorsque la masse d’eau souterraine concernée n’est plus considérée comme étant à risque du fait des polluants, groupes de polluants ou indicateurs de pollution correspondants. Toute modification de ce type apportée à la liste des valeurs seuils est signalée dans le cadre du réexamen périodique des SDAGE. Les valeurs seuils ne doivent être définies que pour les masses d’eau à risque. Les paramètres pour lesquels des valeurs seuils doivent être établies sont : - Les paramètres responsables du risque de non atteinte du bon état en 2015 (utiliser la liste établie en 2004 pour l’état des lieux + d’éventuelles révisions réalisées depuis au regard de l’acquisition de données nouvelles) ; - D’autres paramètres complémentaires peuvent être rajoutés pour certaines masses d’eau en fonction des pressions identifiées dans le cadre de l’état des lieux. Il s’agit des polluants présents de façon significative: rejets importants ayant un impact à l’échelle de la masse d’eau ou pollution existante étendue. Ainsi, des valeurs-seuils sont fixées au niveau national pour les substances dont l’origine est exclusivement artificielle, pour les substances résultant d’un apport naturel (influence géologique) la définition des valeurs doit être faite au niveau local à partir de la connaissance des phénomènes géochimiques. Les valeurs fixées au niveau national résultent d’un travail mené au niveau du groupe national « DCE Eaux souterraines » animé par la Direction de l’Eau et de la Biodiversité du MEEDDAT avec l’appui du BRGM, réunissant les spécialistes des Agences de l’eau et des DIREN. Le travail repose sur un croisement des référentiels appliqués en France : normes de qualité pour l’eau potable (eaux brutes), projets de normes de qualité environnementales pour les eaux douces de surface, intégrant les enjeux sanitaires et d’écotoxicité. Une valeur seuil doit être fixée pour un paramètre pour l’ensemble de la masse d’eau. Cette valeur doit intégrer les niveaux de qualité requis pour les différents « récepteurs » associés (eaux de surface, écosystèmes terrestres associés, usage eau potable). Pour tous les paramètres, dans le cas d’un aquifère en lien avec les eaux de surface et qui les alimente de façon significative, prendre comme valeur seuil la plus petite des valeurs entre : - la valeur seuil nationale (basée sur des normes AEP), - la référence retenue pour les eaux douces de surface en tenant compte éventuellement des facteurs de dilution et d’atténuation. Afin de répondre aux différentes situations des districts français, cette liste de valeurs seuils est volontairement exhaustive. Elle ne reflète en aucun cas les substances à surveiller. Le choix de ces dernières résulte d’une analyse des substances à risque et dépend des activités de chaque bassin. Ainsi toutes les substances listées dans ce tableau ne sont pas nécessairement analysées dans le cadre du contrôle de surveillance.
ThresholdBackgroundSummaryA l’échelle des bassins, pour les paramètres pouvant être influencés par le contexte géologique (Arsenic, Ammonium notamment), c’est-à-dire pouvant être présents naturellement dans les eaux (« bruit de fond » géochimique), la définition des valeurs seuils est complétée par une réflexion menée au niveau de chaque bassin. Cette réflexion peut s’appuyer sur les résultats de l’étude nationale relative à la délimitation des zones présentant un fond géochimique en éléments traces élevé pour les eaux (étude 2007). La méthode repose sur la logique suivante : - si le fond géochimique est inférieur à la valeur seuil préconisée au niveau national, dans ce cas cette valeur seuil est retenue ; - si le fond géochimique est supérieur à la valeur seuil nationale, ou si le paramètre concerné n’a pas fait l’objet de valeur seuil au niveau national, une analyse locale est réalisée en intégrant ce fond géochimique et sera affinée à partir des éléments complémentaires de cadrage issus des travaux nationaux. Les paramètres influencés par la géologie ou par l’intrusion saline, et devant faire l’objet d’une définition de valeurs-seuils au niveau des bassins, sont notamment : arsenic, ammonium, sulfates, chlorures, conductivité. Documents de référence : - Arrêté du 17/12/2008 établissant les critères d’évaluation et les modalités de détermination de l’état des eaux souterraines et des tendances significatives et durables de dégradation de l’état chimique des eaux souterraines Lien vers l'arrêté : http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000020040637&fastPos=6&fastReqId=1317912723&categorieLien=id&oldAction=rechTexte
ThresholdEQOSummaryLorsque les eaux de surface ou les écosystèmes terrestres sont identifiés comme des critères pertinents (des récepteurs à protéger) pour la dérivation des valeurs seuils, il est recommandé d’utiliser les NQE (Normes de Qualité Environnementale) pour les substances prioritaires et les autres substances de la directive 2008/105/CE ou toute autre valeur écotox pertinente, définie à l’échelle locale ou nationale. Lors de son transfert depuis un site de surveillance vers un cours d’eau associé, la concentration d’un polluant est susceptible d’être d’une part atténuée dans la nappe, et d’autre part d’être diluée par le débit amont du cours d’eau. C’est pourquoi une notion de facteur d’atténuation (FA) et/ou de dilution (FD) a été prévue. Ces facteurs peuvent être utilisés si les connaissances disponibles et l’échelle de travail le permettent. Dans le cas contraire, il est recommandé de simplifier la démarche et d’appliquer des facteurs = 1. Les éléments précédents donnent les recommandations théoriques fournies au niveau français. En pratique, l’échelle des masses d’eau souterraine françaises (largement plus étendues que les masses d’eau de surface) et les niveaux de connaissance sur les relations nappes-rivières n’ont pas permis à ce jour 1/ d’identifier un transfert de polluant significatif de la nappe vers le cours d’eau 2/ d’utiliser ces facteurs d’atténuation et de dilution. Par conséquent, la plupart des valeurs seuils reposent sur des normes de qualité pour la distribution d’eau potable.
ChemicalStatusMethodSummaryLa méthodologie d’évaluation de l’état chimique des masses d’eau souterraine est en accord avec l’article 4 de la GWD 2006/118/CE et avec le document guide CIS n°18. Ainsi, la procédure suivante ne s’appliquera qu’aux masses d’eau à risque c'est-à-dire à celles identifiées en 2004 comme risquant de ne pas atteindre le bon état chimique en 2015. Des adaptations à la marge de cette liste ont toutefois été réalisées au regard des données acquises depuis 2004. Les masses d’eau qui ne sont pas à risque sont d’office classées en bon état. Pour qualifier l’état chimique d’une masse d’eau souterraine, il est proposé, pour chaque masse d’eau à risque et chaque paramètre, de procéder selon les 2 étapes suivantes : - Etape 1 : vérifier si pour un ou plusieurs points de surveillance (Contrôle de Surveillance et Contrôle Opérationnel), la moyenne arithmétique des moyennes annuelles des concentrations dépasse la valeur seuil ou la norme. Si aucun dépassement n’est observé alors la masse d’eau est en bon état. La période de référence pour l’évaluation de l’état des masses d’eau est de six ans (durée d’un programme de surveillance). En 2013, l’évaluation portera ainsi sur l’ensemble des données issues du contrôle de surveillance et du contrôle opérationnel sur la période 2007-2013. Pour le premier plan de gestion, les données disponibles ne permettent pas toujours de disposer de ces six années. La période prise en compte ici est variable et dépend d’une part des caractéristiques de la masse d’eau (vitesses d’écoulement, conditions climatiques, types de pression, etc…) mais également du nombre et de la nature des données disponibles. - Etape 2 : si un dépassement est observé sur un ou plusieurs points de surveillance alors une « enquête appropriée » doit être menée. Celle-ci implique la mise en œuvre d’une série de « tests » qui permettront de vérifier si l’état de la masse d’eau doit réellement être considéré comme médiocre. Chaque test est appliqué dès lors qu’il est pertinent pour la masse d’eau considéré. A l’issue de chacun, l’état de la masse d’eau sera considéré comme « bon » ou « médiocre » pour ce test. Si pour au moins un test la masse d’eau est en état médiocre alors l’ensemble de la masse d’eau est classée en état chimique médiocre. • Méthode d’évaluation de l’état quantitatif Les objectifs de bon état quantitatif définis par la DCE se déclinent ainsi : - assurer un équilibre sur le long terme entre les volumes s’écoulant au profit des autres milieux ou d’autres nappes, les volumes captés et la recharge de chaque nappe, - éviter une altération significative de l’état chimique et/ou écologique des eaux de surface liée à une baisse d’origine anthropique du niveau piézométrique, - éviter une dégradation significative des écosystèmes terrestres dépendants des eaux souterraines en relation avec une baisse du niveau piézométrique, - empêcher toute invasion saline ou autre liée à une modification d’origine anthropique des écoulements. Afin de vérifier que pour chaque masse d’eau ces objectifs sont respectés, une série de tests est appliquée (conformément aux recommandations du guide européen CIS n°18). Pour chaque masse d’eau, les tests pertinents sont appliqués : - équilibre entre la recharge et les prélèvements, - préservation des eaux de surface, - préservation des écosystèmes terrestres associés, - absence d’invasion saline ou autre liée à un déséquilibre quantitatif d’origine anthropique. Ce test est commun avec l’évaluation du bon état chimique. Le bon état quantitatif d’une masse d’eau souterraine est atteint lorsque cette masse est en bon état pour chacun des tests pertinents
QuantitativelStatusMethodSummaryLa DCE (paragraphe 2.1.2 de l’annexe V) définit le bon état quantitatif des eaux souterraines. Ainsi : « Le bon état est celui où le niveau de l’eau souterraine dans la masse d’eau est tel que le taux annuel moyen de captage à long terme ne dépasse pas la ressource disponible de la masse d’eau souterraine ». En conséquence, le niveau de l’eau souterraine n’est pas soumis à des modifications anthropogéniques telles qu’elles : + empêcheraient d’atteindre les objectifs environnementaux pour les eaux de surfaces associées ; + entraîneraient une détérioration importante de l’état de ces eaux ; + occasionneraient des dommages importants aux écosystèmes terrestres qui dépendent directement de la masse d’eau souterraine (…) ; + occasionneraient l’invasion d’eau salée. L’objectif est donc d’assurer un équilibre sur le long terme entre les volumes s’écoulant au profit des autres milieux ou d’autres nappes, les volumes captés et la recharge de chaque nappe. En terme de gestion quantitative, un autre objectif apparaît pour ce qui concerne la préservation des usages donc de l’usage eau potable prépondérant pour les eaux souterraines. L’appréciation de l’état quantitatif des masses d’eau souterraines est réalisée à partir des éléments suivants permettant de déceler une éventuelle dégradation : + une représentation de l’évolution des niveaux piézométriques ; + pour les aquifères en lien avec les eaux de surface : - une évaluation de l’évolution des débits des cours d’eau dépendant de ces aquifères (mise en évidence éventuelle d’une diminution anormale des débits en période d’étiage), - l’observation d’un assèchement anormal des cours d’eau et des sources, à l’étiage; + à partir des mesures de qualité une vérification de la présence éventuelle d’une intrusion saline constatée ou la progression supposée du biseau salé, caractérisant l’impact de modifications anthropogéniques. L’analyse de l’état quantitatif des masses d’eau souterraine peut éventuellement être complétée à l’aide des éléments de contexte suivants : + l’existence de conflits d’usage, + l’existence d’une réglementation traduisant un déséquilibre quantitatif : arrêtés sécheresse fréquents, Zone de Répartition des Eaux, Plan« sécheresse » régional ou départemental…, + l’existence de mesures de gestion d’ordre quantitatif élaborées dans le cadre de : SAGE, contrat de nappe ou de rivière, mise en place de procédures de gestion quantitative de l’eau, plans de gestion des étiages ou de ressources alternatives… En l’état actuel des réflexions, une masse d’eau souterraine est considérée en bon état quantitatif dès lors : + qu’il n’est pas constaté d’évolution interannuelle défavorable de la piézométrie (baisse durable de la nappe hors effets climatiques) ; + et que le niveau piézométrique qui s’établit en période d’étiage permette de satisfaire les besoins d’usage, sans risque d’effets induits préjudiciables sur les milieux aquatiques et terrestres associés, ni d’invasion salée ou autre.
UpwardTrendAssessmentSummaryLa procédure d’identification des tendances à la hausse significatives et durables s’applique à chaque masse d’eau à risque et s’appuie (conformément à l’Annexe IV - Partie A 2) c) de la directive 2006/118/CE) sur une méthode statistique, par exemple la technique de la régression, pour l’analyse des tendances temporelles dans des séries chronologiques de sites de surveillance distincts. Conformément à l’annexe IV.A.2.a.ii de la directive 2006/118/CE : « Un premier exercice d’identification aura lieu au plus tard en 2009, si possible, en tenant compte des données existantes, dans le contexte du rapport sur l’identification de tendances dans le cadre du premier plan de gestion de district hydrographique visé à l’article 13 de la directive 2000/60/CE, et au moins tous les six ans par la suite ». Par conséquent, lorsque sur une masse d’eau, les historiques disponibles sont insuffisants, il n’y n’aura pas de rapportage sur les tendances dans le premier plan de gestion. Certains points retenus pour intégrer le RCS et le RCO disposent toutefois d’historiques de données suffisamment importants pour qualifier la tendance au moment du premier plan de gestion. Dans ce cas, une évaluation doit être conduite. Pour les mesures inférieures à la limite de quantification (sauf pour le total des pesticides ou pour les autres sommes de paramètres ...), est affectée la moitié de la valeur de la limite de quantification la plus élevée de toutes les séries temporelles. Il convient dès lors de définir une « valeur initiale pour l’identification » (définition de la directive 2006/118 : concentration moyenne mesurée au moins au cours des années de référence 2007 et 2008 sur la base des programmes de surveillance établis en application à l’article L. 212-2-2 du code de l’environnement ou, dans le cas de substances détectées après ces années de référence, durant la première période pour laquelle une période représentative de données de contrôle existe). Il est préconisé au niveau national de calculer la « valeur initiale pour l’identification » par paramètre en calculant la moyenne des moyennes annuelles sur la période 2007/2008 sur l’ensemble des sites de surveillance de la masse d’eau. A l’horizon 2013 le tableau 29 joint devra être renseigné en justifiant, pour chaque masse d’eau souterraine à risque, comment ont été évalués et définis : - la tendance, - la valeur initiale pour l’identification de la tendance à la hausse. Si nécessaire, des évaluations de tendance supplémentaires seront effectuées pour les polluants identifiés, afin de vérifier que les panaches provenant de sites contaminés ne s’étendent pas, ne dégradent pas l’état chimique de la masse ou du groupe de masses d’eau souterraine et ne présentent pas de risque pour la santé humaine ni pour l’environnement. Il est préconisé de réaliser au moins tous les 6 ans un calcul de tendance sur l’ensemble des masses d’eau (y compris celles en bon état) afin de vérifier la notion de risque, et à partir de 2013 d’actualiser chaque année les tendances sur les masses d’eau à risque.
TrendReversalAssessmentSummaryLe point de départ de la mise en oeuvre des mesures visant à inverser une tendance à la hausse significative et durable pour un paramètre défini correspond à une concentration du polluant qui équivaut au maximum à 75% de la norme de qualité/valeur seuil pour le paramètre concerné Les mesures doivent être anticipées et mises en oeuvre de façon effective au moment du « point de départ de l’inversion ». Un point de départ différent se justifie lorsque la limite de détection ne permet pas, à 75% des valeurs des paramètres, de démontrer l’existence d’une tendance. Une fois que le point de départ d’inversion de tendance est établi pour une masse d’eau souterraine caractérisée comme étant à risque, ce point de départ ne sera plus modifié au cours du cycle de six ans du SDAGE concerné.
StartingPointsSummaryIl convient dès lors de définir une « valeur initiale pour l’identification » (définition de la directive 2006/118 : concentration moyenne mesurée au moins au cours des années de référence 2007 et 2008 sur la base des programmes de surveillance établis en application à l’article L. 212-2-2 du code de l’environnement ou, dans le cas de substances détectées après ces années de référence, durant la première période pour laquelle une période représentative de données de contrôle existe). Il est préconisé au niveau national de calculer la « valeur initiale pour l’identification » par paramètre en calculant la moyenne des moyennes annuelles sur la période 2007/2008 sur l’ensemble des sites de surveillance de la masse d’eau. Ainsi, pour les masses d’eau à risque pour le paramètre « nitrates », le point d’inversion de tendance retenu est de 40mg/l, que la masse d’eau comprenne des zones vulnérables ou non. Ce choix est destiné à harmoniser la mise en œuvre de la DCE et de la directive nitrates 91/676/CEE. Si la directive Nitrates ne définit pas explicitement de valeur de déclenchement des actions, la valeur de 40 mg/l a été adoptée au niveau français. Cette valeur de 40mg/l sera donc retenue comme point d’inversion de tendance pour les nitrates en zone vulnérable.
ExpandingPlumesSummaryDes réflexions vont être menées en 2010 pour établir une méthodologie nationale sur la base des données exploitables.
TransBoundarySummaryNon concerné


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3. Ground Water Further Characterisation

Methodology and characteristics assessed in the further characterisation of groundwater bodies

Des fiches de caractérisation des masses d'eau souterraines ont été rédigées selon une méthodologie nationale. Elles traitent de plusieurs thématiques (identification et localisation géographique de la masse d’eau, description de la masse d’eau et caractéristiques intrinsèques -limites géographiques, caractéristiques géologiques et géométriques, hydrodynamiques-, recharge et écoulements, hydrodynamique, piézométrie, vulnérabilité, relations avec les cours d’eau, plans d’eau et zones humides, occupation du sol et pressions anthropiques, prélèvements et captages, recharge artificielle, réseaux de surveillance de la masse d’eau, état de la masse d’eau (quantitatif et qualitatif), risque 2004 de non atteinte du bon état, références bibliographiques principales. Elles sont mises à disposition dans le document http://www.eau-artois-picardie.fr/Base-documentaire-DCE.html?CMD=mdFiche&COTE=00000379 et doivent évoluer en fonction de l'amélioration des connaissances. Document de référence: circulaire DCE 2003/03 du 25/06/2003 avec deux guides méthodologiques BRGM " identification et délimitation des masses d'eau souterraines" et "caractérisation initiale des masses d'eau souterraine"

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4. Ground Water Map Interpretation


GoodQuantativeStatusDescriptionL’état quantitatif des masses d’eau souterraines a été caractérisé notamment sur la base de l’examen des chroniques piézométriques des points du réseau de surveillance quantitative de la Directive Cadre, composé de 73 points. Un grand nombre de points dispose d’une chronique longue, d’au moins 30 ans, ce qui a permis d’établir une tendance qui ne soit pas perturbée par les situations climatiques particulières de hautes eaux (2000-2001) ou de basses eaux (1997 ou 2003). Sur quelques masses d’eau où les points du réseau DCE n’avaient pas de chronique assez longue, des points de suivis complémentaires ont été examinés ainsi que les tendances de prélèvements. Le seul endroit ou un impact négatif sur les cours d’eau est constaté est le bassin versant de l’Avre, zone retenue au niveau national pour faire l’objet d’un plan de gestion de la rareté de l’eau, avec néanmoins un objectif de bon état pour la masse d’eau 1012 auquel ce secteur appartient. La masse d’eau des calcaires du carbonifère (1015) fait déjà l’objet d’une Zone de Répartition des eaux (arrêté du 20/01/2004). La carte 10 en page 72 des annexes du SDAGE montre l’état quantitatif des masses d’eau souterraine, avec en vert celles en bon état et en rouge celles en mauvais état.
GoodNitratesStatusDescriptionSeules les cartes "état chimique", "état quantitatif" et "état global" ont été commentées.
GoodPesticidesStatusDescriptionSeules les cartes "état chimique", "état quantitatif" et "état global" ont été commentées.
GoodPollutantsStatusDescriptionSeules les cartes "état chimique", "état quantitatif" et "état global" ont été commentées.
TrendStatusDescriptionSans objet
TransboundaryCoordinationVoir la table RBDSUCA_RiverBasinDistrict.

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5. Ground Water Pressure Methodologies

Point source pollution

Les pressions ponctuelles sur le bassin Artois Picardie sont composées : - d'une part de la pollution rejetée par les stations d'épuration urbaines. Cette pollution est estimée à partir des données utiles pour calculer les "primes pour les stations d'épuration urbaines". Ces primes sont versées annuellement par l'Agence de l'Eau Artois Picardie. Ainsi l'Agence de l'Eau peut estimer annuellement le niveau de rejet des stations d'épuration urbaines. - d'autre part de la pollution rejetée directement par les établissements industriels dans le milieu naturel. Selon le principe "pollueur-payeur" à peu près 1000 établissements industriels sont assujettis à une redevance de pollution. Cette redevance, percue par l'Agence de l'Eau sert à financer des travaux d'intérêt généraux dans le domaine de l'Eau. Ainsi, chaque année, chaque établissement industriel assujetti à la redevance de pollution retroune une "déclaration d'activité polluante" (DAP) à l'Agence de l'Eau. Après vérification et archivage dans une base de données, les informations contenues dans la DAP servent à estimer la pression "industrielle" sur chaque masse d'eau. Les autres pollutions ponctuelles de type "pollutions ponctuelles issues des activités agricoles" ne sont pas connues ou mesurables à ce jour. Les pressions significatives : A partir des données "pressions" et des données "état du milieu naturel", les pollutions ayant un impact avéré sur le milieu naturel, sont quantifiées puis nommées "pressions significatives" vis-à-vis du milieu naturel. Par la suite, chacune de ces pressions fait l'objet d'une mesure supplémentaire inscrite dans le programme de mesure. A ceci s'ajoute toutes les stations d'épuration urbaines ayant une capacité supérieure à 10 000 Equivalent habitants, qui sont reconnues par l'ensemble des districts Français comme des "pressions significatives". Ce deuxième type de pression ne fait pas toujours l'objet de mesure supplémentaire car l'impact sur le milieu naturel n'est pas toujours avéré.

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Diffuse source pollution

Les pressions diffuses sur le bassin Artois Picardie sont composées d'une part de la pollution : - rejetée par les réseaux d'assainissement. Cette pollution est estimée à partir des données utiles pour calculer les "primes pour les stations d'épuration urbaines" ainsi que les données du recensement et de l'état de raccordement de chaque commune du bassin. Ces primes pour épuration urbaines sont versées annuellement par l'Agence de l'Eau Artois Picardie. Ainsi l'Agence de l'Eau peut estimer annuellement le niveau de rejet des stations d'épuration urbaines. - issue des systèmes d'assainissement non collectif. Les données proviennent des Services Publics d'Assainissement Non Collectif qui régulièrement fournissent à l'Agence de l'Eau Artois Picardie, l'état d'avancement des zonages en assainissement. - provenant des activités agricoles. Les données prisent en compte sont celles fournies au cours de l'état des lieux de 2004. Le niveau de la pollution diffuse d'origine agricole est estimé à partir des bases de données sur les pratiques agricoles, le recesement général agricole.

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Groundwater abstractions

Les prélèvements sur le bassin Artois Picardie peuvent être : - des prélèvements d'origine agricole. - des prélèvements d'origine industrielle. - des prèlèvements pour un usage "eau potable". Dans chacun des trois catégories, c'est à partir des informations fournies des déclarations de prélèvements d'eau (utilisé pour le calcul de la redevance de prélèvement) que l'Agence de l'Eau Artois Picardie est en mesure d'estimer les prélèvements d'eau en fonction de son usage. Chaque point de prélèvement est équipé d'un compteur qui est relevé annuellement. Les pressions significatives : Comme pour les pressions ponctuelles, les prélèvement ayant un impact avéré sur le milieu naturel, sont quantifiées puis nommées "prélèvements significatifs". Par la suite, chacun de ces prélèvements fait l'objet d'une mesure supplémentaire inscrit dans le programme de mesure. A ceci s'ajoute tous les prélèvements supérieurs à 2000 m3 / jour, qui sont reconnus par l'ensemble des districts français comme des "pressions significatives". Ce deuxième type de pression ne fait pas toujours l'objet de mesure supplémentaire car l'impact sur le milieu naturel n'est pas toujours avéré.

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Groundwater artificial recharge

Non concerné

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Groundwater intrusion

Non concerné

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Other pressure types

Non concerné

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6. Ground Water Impact Methodologies


Summary of the methodologies to determine the main environmental impacts arising from the relevant pressures on groundwater bodies in the RBD

Sans objet

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Arrêté du 12 janvier 2010 relatif aux méthodes et aux critères à mettre en oeuvre pour délimiter et classer les masses d’eau et dresser l’état des lieux prévu à l’article R. 212-3 du code de l’environnementhttp://www.rapportage.eaufrance.fr/annexes/dce/2010/FR.htm
Circulaire DCE 2003/02 relative à la réalisation de l’analyse des « pressions et impacts » dans le cadre de l’élaboration des documents de l’état des lieux en application des articles 5 et 6 de la directive 2000/60/DCE du 23 octobre 2000 au Parlement et du Conseil établissant un cadre pour une politique communautaire de l’eauhttp://www.rapportage.eaufrance.fr/annexes/dce/2010/FR.htm
Circulaire DCE 2003/03 relative à l’élaboration des documents de l’état des lieux en application des articles 5 et 6 de la directive 2000/60/DCE du 23 octobre 2000 au Parlement et du Conseil établissant un cadre pour une politique communautaire de l’eauhttp://www.rapportage.eaufrance.fr/annexes/dce/2010/FR.htm




7. Ground Water data gaps and uncertainties

Main uncertainties and data gaps identified in the process of carrying out the pressure and impact analysis on groundwater bodies

L'état des lieux avait mis en évidence des lacunes en matière de connaissances. Ces lacunes ont été en partie comblées (et continues de l’être) par la mise en place des dispositifs d'acquisition de données sur les utilisations de l'eau et sur les milieux ainsi que la constitution d'un schéma national des données sur l'eau (SNDE). Ce schéma, qui réforme le réseau national des données sur l'eau, est défini comme l'ensemble des dispositifs , processus et flux d'informations, par lesquels les données relatives à l'eau sont acquises, conservées, organisées, traitées et publiées de façon systématique. Il vise également à définir un plan d'actions en matière de production, collecte, bancarisation et mise à disposition des données sur l'eau. Le développement du RCS et du RCO et les précisions apportées par la Directive fille 2006/118/CE ont permis de mieux appréhender la caractérisation, la surveillance et les objectifs de bon état des masses d’eau souterraines. Cependant, du fait de l’inertie des masses d’eau souterraines, un recul important est nécessaire afin de mieux comprendre l’évolution des ces dernières. Ces chroniques ne pourront s’obtenir qu’avec le temps. L’intégration des points de captage AEP dans le processus global est en cours. Devant l’importance des captages concernés, une priorisation des points à intégrer a du être réalisée, avec un objectif de traitement final prévu pour fin 2010.

Progress since 2005

Fait : - amélioration et harmonisation des seuils analytiques et méthodes d'analyse (normes, définitions SANDRE, marchés publics imposant un niveau de qualité des prestations) En cours d'amélioration progressive : - amélioration des réseaux de mesure (quantité et qualité), en nombre de points, en localisation de ces points, en fréquence de mesures - valorisation des données d'autosurveillance des industriels (installations classées pour la protection de l'environnement) - amélioration des liens point d'eau-masse d'eau - amélioration de la connaissance des pressions et des pratiques qui les induisent - délimitation des bassins d’alimentation des captages A venir : - évaluation des temps de réponse des milieux - amélioration de la connaissance des échanges nappe-rivière - amélioration des méthodologies liées aux tendances

Summary of actions planned to address uncertainties and data gaps

En cours d'amélioration progressive : - amélioration des réseaux de mesure (quantité et qualité), en nombre de points, en localisation de ces points, en fréquence de mesures - valorisation des données d'autosurveillance des industriels (installations classées pour la protection de l'environnement) - amélioration des liens point d'eau-masse d'eau - amélioration de la connaissance des pressions et des pratiques qui les induisent - délimitation des bassins d’alimentation des captages A venir : - évaluation des temps de réponse des milieux - amélioration de la connaissance des échanges nappe-rivière - amélioration des méthodologies liées aux tendances

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Schéma national des données sur l'eau (SNDE) et son plan d'actionhttp://www.reseau.eaufrance.fr/ressource/schema-national-donnees-sur-eau-snde-version-finale


8. GroundWater use of Exemptions


Summary of exemption approach

Il convient de se reporter au champ "SummaryOfExemptionApproach" de la table "SWMET_UseExemptions*".

Details of headlines

Il convient de se reporter au champ "DetailsOfDeadlines*" de la table "SWMET_UseExemptions*".

Transboundary coordination

Il convient de se reporter au champ "InternationalRelationships" de la table "RBDSUCA_RiverBasinDistrict"

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Guide méthodologique de justification des exemptions prévues par la directive cadre sur l'eauhttp://www.rapportage.eaufrance.fr/annexes/dce/2010/FR.htm